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Duathlon de Betschdorf : l'âge de glace

Publié le par memo

Lundi 03 mai 2010 - 09h44

 

fin-du-premier-tour.jpg

 

 

Encore un duathlon et encore des enseignements à tirer. Tous les jours, on apprend de ses erreurs et là, j'ai de quoi faire !

 

Hier donc, c'était le duathlon de Betschdorf organisé par le NAVECO. Une formule traditionnelle avec 7,5km de CàP, 37km de vélo (vérifié au lieu des 33 prévus) et 2,5km de CàP pour finir.

La météo était incertaine et presque fait mentir ce que j'avais suivi depuis une semaine àsavoir de la pluie. Un soleil timide nous avait accueillit, ça sentait presque le printemps et nous avons vite dechanté.

 

Arrivé sur site vers les midi, on part le frangin et moi récupérer tranquillement nos dossards. La faim se faisant ressentir et en attendant de récupérer les précieux sésames, un petit casse-croute improvisé en forme de saucisse comblera le petit creux.

Les dossards en poche, direction la voiture pour préparer les vélos et les gars qui allaient monter dessus. J'avais préparé, comme ça, sur un coup de tête une petite caisse à outils, elle a bien servi !

Comme j'ai monté la 808 récupérée la veille, fallait encore ajuster l'étrier arrière et bien entendu, comme ça vient jamais seul, l'étrier avant. Puis, nous nous sommes improvisés mécano ici et là, à notre plus grand bonheur de rendre service.

 

Les premiers tours de roues me signale une roue arrière qui frotte sur les patins, surtout en danseuse, pas cool. J'arrive pas à régler, tant pis, on fera la course comme ça (et j'allais le regretter !).

 

Nous finissons de nous préparer, les bécanes sont déposées au parc et voilà, entraînement minimaliste en CàP. Le regroupement sur la ligne de départ se fera sans encombre et assez rapidement, le départ fût donné.

 

sur-le-depart.jpg

sur-le-depart-2.jpg

 

 

7,5km CàP

 

Assez rapidement, je me place dans le groupe et cherche à me protéger du vent qui commence à souffler. Les jambes tournent bien et ça, c'est bon ! Le premier kilo est fait en 3'26'', difficile de boire. Le prends mon rythme et sur la Polar, la vitesse est constante.

Les km défilent et ils seront tous fait en 3'42'', sauf le dernier. Je me prépare pour le vélo et relâche un peu mon effort, un peu trop d'ailleurs, je perd ma concentration.

Les 7,5 km seront réalisés en 27'09 (16,5 km/h de moyenne) et la transition aura durée 50", pas terrible car je perds déjà 2 places !

23° temps (avec la transition)

 

37km de vélo : la débandade

 

A peine posé le cul sur la selle que je me dis que c'est parti pour une belle galère ! Les lunettes (que je n'aurais jamais du mettre) sont déjà recouvertent de pluie, je ne vois rien. Dans le premier coup de cul, en danseuse, les roues frottent contr les patins. Je sens que ça freine et je veus pas m'arrêter pour jeter un oeil, ça va être une sacrée galère !

A peine les premiers km avalés que je perds déjà tout le bénéfice de ma bonne CàP. Je me fait doubler ici et là. Dans la première bosse, les jambes sont lourdes et se contractent sans rendre une puissance suffisante pour faire avancer le vélo. Les virages sont dangereux car : ça freine pas ou très mal sous la pluie, je n'y vois rien, les routes sont un peu casse gueule !

 

Bref, rapidement, je suis démontvé. A la fin du premier tour, j'ai les mains congelées. J'ai du mal à sentir mon guidons. Freiner devient un calvaire et passer les vitesses, n'en parlont pas!

Au cours du deuxième tour, les sensations sont un poil meilleures mais les mains deviennent inutles. Je ne sens plus rien. Je passe les vitesses sans rien ressentir, le changement de plateau se fait à la paume de la main. J'ai envie de bâcher ! A l'approche de la ligne avant le troisième tour, j'ai envie de prendre à gauche toute et de rentrer au parc à vélo. Soudain, je me dis que je ne suis pas le seul à souffrir (quel con !).


 

NEVER GIVE UP

Voilà, cette phrase a raisonné dans mon esprit. Ne jamais abandonner !

Je serre les dents et j'entame mon dernier tour. Cleui-ci est toujours aussi pénible mais franchement, je ne me souviens quasiment plus e celui-ci. C'est comme si je l'avais fait dans un état second. Je double les premiers retardataires et ne manque pas de les encourager !

Je me retrouve dans la dernière ligne droite avant le parc à vélo et là, impossible de dégraffer les sangles des pompes : je n'ai plus aucune sensations dans les doigts !

Je traverse le parc à vélo, je jette mon vélo et n'arrive même pas le faire tenir, ça stress !

J'essai de dégraffer mon casque et je n'y arrive pas. Après quelques tentatives, je tire la sangle par le bas et l'arrache avec les lunettes.

Les chaussures ? même combat. Impossible de sortir les sangles. Je force, ça tétanise, ouf, enfin une. J'essai de mettre une basket, impossible ! et là, ça commence vraiment à m'énerver ! Je force comme un âne et puis, ça passe !

Pour la deuxième jambe, je m'assois au sol mais c'est toujours aussi dur. Je me relève après avoir gueuler comme un con puis, je m'appui sur la barrière. Je m'énerve à mettre cette basket. Je tire, je tire, je tire et je me rends compte qu'elle est déjà en place !!!

Temps vélo : 01h07 avec la transition (32km/ de moyenne sur le compteur), à améliorer en mai !!!!

47° temps avec la transition

 

The last run

Je pars à pied avec une rage au ventre. Pendant que je me battais avec mes chaussures, j'entendais le speaker parler des premières féminines et là, mon sans n'a fait qu'un tour. Je ne voulais pas finir dérrière la première féminine même si celle-ci (pour l'avoir doublé) a bien mérité sa victoire et je ne suis pas mysogine, loin de là mais j'ai une fierté et des objectifs !

Et là, j'appuie ! Les jambes tournent comme des bielles. Je ne sens même pas la plante des pieds ! J'ai l'impression de courir sur les moignons. Mais je cours, je cours, sans me soucier ! je rattrape les coureurs un à un, plus d'une dizaine au total. Je vois la première féminine devant moi, je débranche le cerveau et appui encore plus fort !

Je la double et par la même occasion, j'en double encore deux à quelques centaines de mètres de la ligne. Le souffle est court, j'ai mal sur le côté.

La ligne est là et la dévlivrance aussi !

9'16'' pour les 2,5km et le 14° temps pour ce deuxième run ;-) 16,2km/h de moyenne !

 

 

CONCLUSION

 

Une 31° place au scratch sur 116 arrivants (et 140 partants).

Un beau gachi avec la partie vélo qui n'a pas été à la hauteur de la CàP.

J'ai vraiment pas roulé. Pas envie de me retrouver au sol, casser la bécane. Les jambes en vélo ne sont pas encore au point, va falloir bosser dur !

Le point positif, c'est la CàP ! Je ne pensais pas être à ce niveau ! Va falloir maintenir ce niveau et affiner.

 

 

Et demain ?

 

Dimanche prochain, premier semi-marathon de l'année. Après l'annulation de l'aquathlon prévu le même jour !

Le temps visé sera fait à partir d'un tableau d'allures ICI

Je vise un 15km/h de moyenne ce qui devrait faire un 1h24, on va essayer (en sachant que je n'ai aucune préparation semi ...).

 

Autrement, l'Argon va à nouveau être fixé au HT, faut que je bouffe des kilomètres !

Et puis, va falloir aller nager pour limiter la casse au triathlon de Bischwiller. 750m à nager et à faire sans casse, ou presque !

 

A bientôt,

memo


PS : Merci à Miss Bimbo pour les photos ;-)

Commenter cet article
M
<br /> <br /> c qui la grande knack aux lunettes noires?? ;-)) Boonne course ce week sous la pluie pour pas changer... lol<br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> Mais qui est Maximus ?<br /> <br /> <br /> J'en connais deux mais vu la description, je dirais mon ami du Trimoval ;-)<br /> <br /> <br /> <br />
E
<br /> <br /> ce qui ne tue pas renforce ! et bravo pr ta càp ;)<br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> Et toi, bravo pour ton parcours vélo, tu m'as encore bluffé !!!<br /> <br /> <br /> Maintenant, faut que je cours toujours aussi vite pour prendre un peu d'avance sur toi ! Mais quand va arriver les tri, là, je vais sombrer !<br /> <br /> <br /> <br />